Quand on parle de running, certaines marques vous sautent aux yeux comme des panneaux fluo sur un sentier : Salomon, Hoka, les habitués du podium trail. Et puis, il y a 361, ce petit joueur qui commence à faire du bruit dans la forêt. En 2025, le 361 Futura 2 débarque avec une promesse alléchante : une chaussure de trail running qui marie confort moelleux et traction de grizzly, le tout sans vous ruiner. Moi, quand j’ai entendu ça, j’ai haussé un sourcil – un peu comme quand un pote vous jure qu’il peut courir un ultra sans entraînement. Alors, j’ai décidé de mettre mes pieds dans le bain, ou plutôt dans la boue, pour voir si ce modèle tient vraiment la route.
Imaginez une chaussure qui veut être votre meilleure amie sur les longues distances, celle qui vous câline les pieds quand les cailloux deviennent méchants. C’est l’idée derrière le Futura 2, et franchement, ça intrigue. Dans cet avis, je vais vous emmener sur les sentiers, décortiquer ce que cette bête a dans le ventre, et répondre à la grande question : est-ce une étoile montante ou juste un feu de paille ? On va parler technologie, sensations, grip, et même se demander si vos chevilles vont lui dire merci après 20 km. Attachez vos lacets – ou au moins, faites semblant –, on plonge dans l’univers du 361 Futura 2, et je promets de ne pas vous perdre en chemin.
Sous le capot du 361 Futura 2 : Qu!kFoam et crampons, le duo gagnant ?
Ouvrir le capot du 361 Futura 2, c’est un peu comme jeter un œil sous une voiture tuning : y a du matos qui claque, mais faut voir si ça roule vraiment. On commence par les chiffres qui font vibrer les geeks du running : un drop de 8 mm, un poids de 303 g pour les gars en taille 9 UK, et une midsole dopée au Qu!kFoam. Ce nom, Qu!kFoam, ça sonne comme une potion magique, et en un sens, c’en est une. Cette technologie, c’est le cœur du Futura 2, un mélange d’amorti doux et de rebond qui veut vous faire planer sur les sentiers sans vous laisser KO au kilomètre 10. Comparé à d’autres mousses, disons que c’est un peu le cousin cool qui arrive avec un sourire et une bonne vibe, mais pas forcément la fusée d’un Hoka carbone.
Ensuite, il y a la semelle extérieure, bardée de crampons de 5 mm et renforcée par un caoutchouc baptisé RPU-2. Ça, c’est la promesse d’un grip qui accroche, que le terrain soit sec comme un désert ou humide comme une flaque après l’orage. J’ai chaussé ces beautés en me disant que 5 mm, c’était respectable, mais pas non plus au niveau des griffes d’un Salomon Speedcross. Et puis, il y a ce petit détail qui fait la différence : une semelle qui s’étire juste assez pour stabiliser vos foulées, même quand vous dérapez sur un caillou traître. Par rapport à d’autres modèles 361, comme le Furious Future et sa plaque carbone, le Futura 2 joue clairement dans une autre cour : celle des sentiers, pas des marathons sur bitume.
Alors, duo gagnant ? Sur le papier, ça tient la corde. Le Qu!kFoam vous berce comme une maman poule, et les crampons font le job sans trop fanfaronner. Mais pour savoir si ça passe l’épreuve du feu – ou de la boue –, faut aller plus loin.
361 Futura 2 à l’épreuve : Prêt à dompter tous les sentiers ou simple suiveur ?
Tester le 361 Futura 2, c’est comme emmener un nouveau pote en rando : on espère qu’il suivra le rythme sans râler au premier raidillon. J’ai lâché cette chaussure sur des sentiers variés – gravier crunchy, boue collante, bitume pour faire le malin – et je dois dire, elle a du caractère. Sur les longues distances, genre 20 km avec un sac qui commence à peser sur les épaules, le Futura 2 se la joue gentleman. L’amorti du Qu!kFoam absorbe les chocs comme un bon vieux matelas, et mes chevilles, d’habitude grincheuses, sont restées zen. J’ai même tenté une descente un peu kamikaze, et la stabilité m’a surpris – pas de roulis intempestif, pas de « oups, je vais finir dans le ravin ».
Mais soyons honnêtes, ce n’est pas la reine des trails techniques. Quand j’ai voulu accélérer sur un singletrack bien tordu, avec des racines qui jouent à cache-cache, j’ai senti que le Futura 2 préférait prendre son temps. Le manque de réactivité, c’est son talon d’Achille – ou plutôt son talon tout court, vu qu’il pèse ses 303 g. Pour les allures tranquilles ou les sorties où vous voulez admirer le paysage, c’est du velours. J’ai même osé un détour sur la route, histoire de voir si ce côté hybride route-sentier tenait la promesse. Résultat ? Ça passe, mais on sent que son cœur bat pour la terre, pas l’asphalte.
Ce qui m’a bluffé, c’est cette capacité à rester confortable quand les kilomètres s’accumulent. À mi-parcours d’une sortie un peu trop ambitieuse, j’ai oublié que j’avais des chaussures aux pieds – et ça, c’est un compliment rare. Alors, dompteur de sentiers ou simple suiveur ? Disons qu’il excelle dans son rôle de compagnon fiable pour les trail running pépères, mais ne lui demandez pas de jouer les cabris sur des crêtes escarpées.
Confort du 361 Futura 2 : Vos pieds vont-ils craquer pour cette douceur ?
Le confort, c’est souvent ce qui fait qu’une chaussure passe du statut de « sympa » à « indispensable ». Avec le 361 Futura 2, on entre dans une zone où vos pieds pourraient bien vous écrire une lettre d’amour – ou pas, selon leur humeur. L’amorti signé Qu!kFoam, c’est un peu comme marcher sur un tapis de mousse après une journée à piétiner. Dès les premières foulées, j’ai senti cette douceur qui enveloppe, un cocon qui dit « t’inquiète, je gère ». Le padding autour de la cheville et de la languette, discret mais efficace, ajoute une touche de luxe sans alourdir le tout.
Côté fit, c’est une autre histoire. L’upper en mesh fait le job – respirant, souple, pas de frottements qui vous rappellent une vieille ampoule mal guérie. Mais la toebox, parlons-en. Elle n’est pas étroite au point de crier au scandale, mais si vos pieds aiment s’étaler comme des stars sur un canapé, vous risquez de trouver ça un peu juste. Moi, avec mes petons plutôt standards, j’ai trouvé ça snug sans être oppressant, même après 15 km où d’habitude je commence à rêver de tongs. Si vous avez des pieds larges, par contre, préparez-vous à négocier.
Sur une sortie longue, le Futura 2 m’a porté comme un fidèle destrier, sans signe de fatigue ou de points chauds. Conseil de coureur : prenez votre taille habituelle, mais si vous hésitez, montez d’un demi-point pour laisser vos orteils respirer. Vos pieds vont-ils craquer ? Sûrement, si vous cherchez une chaussure de trail running qui mise sur la tendresse plus que sur l’agressivité.
Traction et durabilité du 361 Futura 2 : Un grip à toute épreuve ou un bluff ?
Quand on parle traction en trail, c’est un peu la différence entre tenir debout et finir les fesses dans la gadoue. Le 361 Futura 2 arrive avec ses crampons de 5 mm et sa semelle RPU-2, et sur le papier, ça sent la confiance. J’ai voulu voir ça de mes propres yeux – ou plutôt de mes propres semelles – en le testant sur des terrains qui pardonnent pas. Sur du gravier sec, c’est du gâteau : le grip accroche sans broncher, et même en descente, pas de sensation de dérapage incontrôlé. Sur du bitume mouillé, ça tient encore la route, ce qui est plutôt cool pour une chaussure qui vise les sentiers.
Mais là où ça se corse, c’est dans la boue. J’ai choisi un jour où le ciel avait décidé de vider ses seaux, et les crampons ont montré leurs limites. Dans une gadoue bien épaisse, ils s’en sortent honorablement, mais rien de transcendant – disons que j’ai évité la chute, mais pas grâce à un miracle. Face à des conditions extrêmes, genre boue collante ou rochers glissants, le Futura 2 reste un peu en retrait par rapport à des monstres comme le Salomon Speedcross. Les 5 mm, c’est bien, mais pas assez profond pour mordre vraiment dans le terrain sauvage.
Côté durabilité, je suis plutôt optimiste. Après une bonne centaine de bornes, la semelle RPU-2 montre à peine des signes d’usure, et les crampons tiennent le coup sans s’effriter comme du vieux pain. L’upper, lui, a pris quelques éraflures – normal quand on flirte avec les ronces –, mais rien qui menace de craquer. Pour une chaussure de trail running à ce prix, c’est un bon point. Grip à toute épreuve ? Pas tout à fait, mais un bluff, non plus. Ça fait le taf pour les sentiers du dimanche, moins pour les expéditions hardcore.
361 Futura 2 face aux géants : Peut-elle détrôner Salomon et Hoka ?
Dans le monde du trail running, il y a les rois incontestés – Salomon, Hoka, Altra – et puis les challengers qui veulent gratter une place au soleil. Le 361 Futura 2 entre dans l’arène avec son Qu!kFoam et ses 303 g, mais peut-il vraiment faire trembler les ténors ? J’ai mis mes lunettes de juge impartial pour comparer, et le match est plus serré qu’un sentier en épingle. Face au Salomon Speedcross, c’est David contre Goliath côté traction. Les crampons agressifs de Salomon bouffent la boue comme un ogre, là où le Futura 2 patine un peu. Mais niveau amorti, 361 renverse la vapeur avec une douceur qui manque au Speedcross, trop raide pour les longues distances.
Contre le Hoka Speedgoat, c’est une autre bataille. Hoka joue sur un stack monstrueux et une légèreté qui fait défaut au Futura 2 – 303 g, ça pèse face à un Speedgoat plus aérien. Pourtant, le 361 contre-attaque avec un prix plus doux et une stabilité qui tient tête, surtout sur les sentiers roulants. Et puis, il y a l’Altra Lone Peak, roi du zéro drop et de la toebox large. Là, le Futura 2 perd sur l’espace pour les orteils, mais gagne en cushioning pour ceux qui préfèrent un peu de moelleux sous les talons.
Ce qui fait la force de 361, c’est son positionnement : une chaussure abordable, polyvalente, qui ne cherche pas à impressionner les puristes mais à séduire les coureurs du quotidien. Elle ne détrône pas les géants, mais elle carve sa niche avec un rapport qualité-prix qui fait réfléchir. Si vous voulez un tank tout-terrain, restez chez Salomon. Pour un compromis malin, le Futura 2 a ses arguments.
361 Futura 2 : Notre avis final – La star cachée des sentiers ?
Après avoir traîné le 361 Futura 2 sur 100 km de sentiers, de la caillasse sèche à la boue sournoise, il est temps de poser mon verdict. Cette chaussure, c’est un peu l’outsider qu’on sous-estime au départ, mais qui finit par vous charmer à l’arrivée. Le confort est son arme fatale : grâce au Qu!kFoam, chaque foulée a ce petit côté douillet qui fait du bien quand les jambes commencent à tirer la tronche. La traction, elle, suit le mouvement sans briller dans les extrêmes – parfait pour les sentiers gentils, un peu juste quand ça devient sauvage.
La durabilité m’a agréablement surpris, avec une semelle RPU-2 qui encaisse sans broncher et un upper qui résiste aux griffures des branches. Mais ne nous voilons pas la face : ce n’est pas la chaussure la plus réactive du monde, et son poids de 303 g la cantonne aux allures tranquilles. Pour les longues distances ou les sorties où vous voulez juste kiffer le paysage, elle coche toutes les cases. Si vous rêvez de trails techniques ou de chronos affolants, elle risque de vous laisser sur votre faim.
Alors, à qui s’adresse cette chaussure de trail ? Aux amateurs qui veulent une partenaire fiable sans casser leur PEL, aux coureurs hybrides qui jonglent entre route et sentier, et peut-être même aux randonneurs du dimanche qui cherchent du confort. Star cachée ? Pas tout à fait, mais une valeur sûre qui mérite qu’on lui donne sa chance. Mon avis final : le 361 Futura 2 ne révolutionne pas le game, mais il fait sacrément bien ce qu’il promet.




