Marathon et alcool : quand dire stop pour être au top ?

Cher marathonien, on ne va pas te mentir : l’alcool n’est pas vraiment ton meilleur pote en ce moment. Même si on comprend ton envie de décompresser un peu avant le jour J, il va falloir que tu apprennes à te méfier de ce faux ami. Car s’il te fait les yeux doux en soirée, il risque bien de te planter un couteau dans le dos le matin de la course. Pas cool, hein ?

Alors pour t’aider à y voir plus clair dans ton verre, on a décidé de mener l’enquête. Quand exactement faut-il dire stop à l’apéro pour mettre toutes les chances de son côté le grand jour ? C’est ce qu’on va voir ensemble, histoire que tu puisses trouver le bon timing pour lever le pied sans frustration. Santé… mais avec modération !

L’alcool, ce faux ami qui vous veut du mal

Alerte spoiler : boire comme un trou avant un marathon, c’est pas l’idée du siècle. Même si ça part sans doute d’une bonne intention (relâcher la pression, s’amuser un peu), l’alcool n’est clairement pas le meilleur allié de ta performance. Petit rappel de ses méfaits, au cas où tu aurais la mémoire qui flanche au 3ème shooter.

Déjà, l’alcool est un champion toute catégorie pour te déshydrater en deux temps trois mouvements. Tu croyais boire un petit remontant ? En fait, tu es en train de vider tes réserves en eau, tout en malmenant tes reins et ton foie. Pas top pour affronter 42,195 km sous le cagnard. En plus, l’alcool a le chic pour perturber ton sommeil réparateur et mettre des bâtons dans les roues de ta récupération musculaire. Bonjour les courbatures et la fatigue le jour J.

On ne te parle même pas des petits kilos post-soirées arrosées qui vont s’inviter à la fête. L’alcool étant bourré de calories vides, c’est la porte ouverte aux bourrelets disgracieux et à la perte de motivation pour tes derniers entraînements. Bref, tu l’auras compris, picoler avant un marathon, c’est s’exposer à toute une série d’emmerdes : crampes, chutes, contreperfs… Tu es vraiment sûr de vouloir offrir ce genre de “cadeaux” à ton corps ?

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Trois semaines, deux semaines, la veille : quel est le bon timing ?

Bon, maintenant que tu as bien compris les risques liés à l’abus d’alcool avant un marathon, la question qui te brûle les lèvres c’est : jusqu’à quand j’ai le droit de boire tranquille ? La réponse en frustrera certains, mais tout dépend en réalité de ton objectif du jour.

Si tu vises la perf’, le chrono, la qualif’ à Boston, mieux vaut opter pour la formule “sans alcool” longue durée recommandée par les experts. En gros, tu arrêtes de boire au minimum 3 semaines avant le jour J, histoire d’être sûr d’arriver avec un physique et un mental d’acier le matin de la course. C’est hardcore, on est d’accord, mais c’est le prix à payer pour viser l’exploit.

Si tu es plus dans l’optique de te faire plaisir et de finir coûte que coûte, sans forcément regarder ta montre, on va être un peu plus cool. Dans ce cas, les nutritionnistes conseillent en général de réduire drastiquement sa consommation d’alcool environ 7 à 10 jours avant l’échéance. Le temps de laisser ton corps se régénérer tranquillement et de faire le plein d’énergie.

Cela dit, on est lucides, parfois les occasions festives s’imposent à toi aux pires moments. Un mariage la veille du marathon, un anni surprise pour ton frangin le week-end d’avant… Si vraiment tu ne peux pas y couper, accorde-toi un ultime verre, mais choisis-le bien. Oublie les mélanges exotiques et autres cocktails sucrés. Préfère un bon rouge ou une bière légère, moins chargés en cochonneries. Et surtout, surtout, n’oublie pas de boire de l’eau pour compenser ! C’est ta meilleure arme anti-gueule de bois.

Peut-on concilier sorties entre amis et rigueur d’avant-marathon ?

Allez, on va être honnêtes deux minutes : renoncer à sa vie sociale pendant 3 semaines pour cause de préparation marathon, c’est quand même un peu relou. Surtout quand tes potes te tannent pour aller boire un verre en terrasse. Comment gérer la frustration quand on est un coureur sociable dans l’âme ?

Déjà, pense aux soft drinks, tes meilleurs alliés des soirées sans alcool. Virgin mojito, Gin tonic sans gin, Piña Colada aux fruits… Il existe tout un tas d’alternatives sympa et goûtues pour trinquer avec les copains sans mettre en péril ta prépa. Pas besoin de snober les invitations sous prétexte que tu ne bois pas !

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Après, c’est sûr que tes potes risquent de te chambrer un peu si tu débarques avec ton Perrier citron. Mais tiens bon et explique-leur calmement ton choix. S’ils t’aiment bien, ils comprendront que c’est important pour toi et arrêteront vite de te tenter. Au pire, propose-leur des plans alternatifs pour décompresser ensemble : ciné, expo, concert… Y a plein de façons de se marrer sans forcément se murger !

Et puis si vraiment un soir tu craques, accorde-toi une petite entorse sans culpabiliser. Un petit blanc n’a jamais tué personne. L’essentiel, c’est que ça reste exceptionnel et que tu te rattrapes vite. Dis-toi que c’est une petite parenthèse bienvenue pour mieux repartir du bon pied ensuite.

Se sevrer d’alcool, c’est aussi bon pour la santé !

Au fond, ce sevrage temporaire avant le marathon peut être l’occasion de se poser les bonnes questions sur sa consommation d’alcool en général. Parce qu’on ne va pas se mentir, à forte dose et sur le long terme, la bibine fait quand même pas mal de dégâts dans l’organisme.

Dépendance, risques cardio-vasculaires, cancers, dommages au foie et au cerveau… La liste des horreurs provoquées par l’abus d’alcool est aussi longue qu’une étape de montagne sur le Tour de France. Alors quitte à faire une pause, autant en profiter pour repenser ses habitudes de façon durable.

Et puis, petit bonus non négligeable quand on vise un objectif sportif : arrêter de picoler, c’est le meilleur moyen de perdre du poids rapidement et d’optimiser sa récupération. Ton corps te dira merci de lui épargner les calories vides et les nuits pourries. De quoi gagner en légèreté et en vitalité pour ton marathon !

Bien sûr, pas besoin de devenir le dernier des Templiers non plus. Le but n’est pas de s’interdire le moindre plaisir éthylique à vie. Pense juste à modérer ta consommation au quotidien, en te faisant plaisir avec des alternatives sympas : cocktails de jus frais, thés glacés maison, eaux aromatisées… Ton foie et tes jambes te remercieront !

Les conseils de la nutritionniste pour bien gérer son “régime sec”

Bon, maintenant que tu es motivé à ralentir sur la bouteille, voici quelques conseils pratiques de nutritionniste pour t’aider à bien gérer ton “régime sec” d’avant-marathon. Déjà, anticipe un max les situations à risque genre barbec’ et apéros. Prévois à l’avance tes softs et tes excuses pour esquiver en douceur les verres qu’on te tendra.

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Ensuite, fais-toi plaisir avec des boissons de substitution attractives : smoothies, jus de fruits pressés, eaux pétillantes avec rondelle de citron… Histoire de ne pas avoir l’impression de te priver. Profites-en aussi pour booster tes apports en fruits et légumes, en vitamines et minéraux. Ton immunité te dira merci !

Et surtout, ne te mets pas trop la pression. Si un soir tu craques pour une petite mousse, pas de drame. Culpabiliser ne sert à rien. Réhydrate-toi bien, dors suffisamment et reprends vite le droit chemin. Concentre-toi sur tes progrès plutôt que sur tes écarts.

Et n’oublie pas de prévoir une belle récompense une fois la ligne franchie. Une bouteille de champ’ qui t’attend à l’arrivée, une tournée de pressions avec les potes pour fêter ça… Histoire de te motiver à tenir bon jusqu’au jour J !

Marathon et alcool : quand dire stop pour être au top ?

On l’aura compris, l’alcool et le marathon, ça fait décidément deux. A l’approche du grand jour, mieux vaut se méfier comme de la peste de cet invité surprise qui peut vite gâcher la fête et ruiner des mois d’efforts. Si on ne te dira jamais de faire vœu d’abstinence à vie, il y a clairement un temps pour lever le coude et un temps pour lever le pied.

Alors oui, les dernières semaines de préparation peuvent vite tourner à la frustration, surtout quand tes potes trinquent joyeusement à la santé. Mais tiens bon ! Un bon coureur est un coureur en pleine possession de ses moyens. Pas forcément marrant sur le moment, mais tellement payant une fois sur la ligne de départ.

En jouant la carte de la modération, sans pour autant tomber dans la privation, tu verras qu’il est possible de se faire plaisir sans sacrifier sa perf. C’est juste une question d’équilibre et d’à-propos. En bannissant l’excès, en s’accordant une petite entorse de temps en temps, en préparant des activités fun sans alcool… Bref, en étant à l’écoute de ton corps et de tes envies.

Et puis, dis-toi que prendre soin de toi, ce n’est jamais un sacrifice. C’est même la meilleure source de motivation pour tenir bon jusqu’à ce que tu brandisses fièrement ta médaille sous les vivats de la foule. Ce jour-là, tu seras bien content de trinquer au champomy. Avec modération, toujours !

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